PME : pourquoi et comment se protéger contre le risque de change ?

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Le risque de change correspond à un incident par lequel une entreprise ou un investisseur peut être affecté négativement par la variation des taux de change des devises étrangères. Ce genre d’éventualité se produit tout le temps et il paraît plus sage de se protéger à l’aide d’une couverture risque de change. Décryptage !

Comprendre l’importance de la couverture risque de change

Sur le marché des changes internationaux, la valeur de change d’une devise est exprimée sous forme de taux de change. Ce taux fluctue considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’équilibre entre la demande et l’offre. Les PME qui reçoivent des fonds libellés en devises étrangères ou qui paient des factures à l’international sont donc naturellement exposées au risque de change. D’où la nécessité de souscrire à une couverture de risque de change ! Cette solution simple et efficace permet de sécuriser de nombreux aspects de ses transactions. Mais en réalité, il existe différents types de risque de change auxquels les entreprises sont exposées.

L’accès à une salle de marché des PME étant facile aujourd’hui, de nombreuses PME investissent sur le marché boursier. Elles passent des ordres d’achat et de vente malgré un volume réduit, mais s’exposent au risque de change bilanciel. Il peut entraîner une perte de valeur d’un placement ou une augmentation du principal d’une dette. Dans les deux cas, c’est la situation économique des entreprises qui est menacée. De son côté, le risque de change transactionnel est le plus récurrent. Il correspond, en effet, à une contre-valeur d’une facture entre sa date d’émission et sa date d’encaissement. Une couverture permet ainsi de protéger ses marges commerciales en bloquant à l’avance le cours de change.

Bien choisir sa couverture de change en fonction de ses besoins

Chaque PME ayant ses propres volumes de transaction et besoins en matière de changes internationaux, la couverture se doit d’être parfaitement adaptée. D’ailleurs, il faut préciser que la souscription à une telle assurance ne suffit pas pour se protéger contre les fluctuations de devises étrangères. Elle fait tout simplement partie d’une stratégie pour protéger la gestion des opérations financières d’une entreprise. Elle offre donc une meilleure visibilité sur les flux de trésorerie. Il existe plusieurs couvertures de change, mais la plupart des entreprises contractent le plus souvent ces deux types : les contrats à terme et les options.

Les premiers engagent les PME à échanger à une date ultérieure un montant sous couvertures, le plus souvent fermé. Ce qui les oblige à utiliser celui-ci en totalité sur une date déterminée à l’avance. Avec un contrat à terme ouvert, une entreprise peut répartir le montant sur une période. De leur côté, les options ne requièrent pas un engagement, mais une prime à la place. Il est important de noter que la souscription à une couverture de risque de change représente un coût plus ou moins important. Chaque PME devra parfaire sa stratégie pour trouver le juste équilibre entre une protection totale (coûteuse et sûre) et une absence de couverture (risquée).