Financement d’un projet de création d’entreprise : comment procéder ?

Pour réaliser le financement d’un projet de création d’entreprise, plusieurs méthodes peuvent être employées. On distingue principalement les financements internes et les financements externes. Les premiers regroupent les apports en capital social et les apports en compte courant. Les emprunts bancaires, les crédits-baux et les aides et subventions sont compris dans les seconds. Détails !

Les solutions internes pour financer la création d’entreprise

Les apports en capital social comprennent les apports en numéraire et les apports en nature. Les premiers correspondent aux apports d’argent de la part des associés ou actionnaires d’une société. L’avantage des apports numéraires, c’est qu’ils permettent à l’entreprise d’obtenir des fonds qu’elle n’aura pas à rembourser. La somme apportée sert donc uniquement au démarrage de l’activité. Dans certains cas, les associés ou actionnaires ayant effectué ce type d’apport peuvent voir leurs impôts sur le revenu réduit de 18% des montants investis. Ils obtiennent également des titres en contrepartie, synonymes de droits d’informations, droits politiques, droits financiers, etc. dans l’entreprise.

Les apports en nature se traduisent par tous types de biens apportés à une société, et ce, lui permettant de réaliser son activité sans devoir accumuler des dettes ou sortir des fonds de sa trésorerie. A l’instar des apports numéraires, les apports en nature permettent l’obtention de titres, ainsi que les mêmes droits précédemment évoqués. On distingue également les investisseurs et les apports en compte courant d’associé, qui consistent à apporter de l’argent, sans que celui-ci s’inscrive dans la constitution du capital social de l’entreprise. A la différence des autres formes d’apport, les subventions d’investissement peuvent faire l’objet de remboursement. D’ailleurs, les montants peuvent être rémunérés par un intérêt, sans que l’entreprise ne réalise de bénéfices.

Les solutions externes pour financer la création d’entreprise

En matière de politique de financement externe, on distingue en premier lieu, le prêt bancaire. Il est très courant que des professionnels aient recours à cette forme de financement. Pour l’obtenir, il faut établir un dossier de financement qui pourra convaincre la banque d’octroyer un crédit. L’appui d’un courtier en financement professionnel représente un argument fort pour l’entreprise. Un établissement de crédit accorde la somme d’argent à l’entreprise demandeur, qui est tenue au remboursement en plusieurs échéances. Les emprunts bancaires ont l’avantage de permettre l’obtention de fonds, sans que les associés/actionnaires n’aient pas à remettre d’apports à l’entreprise. L’alternative suivante est le crédit-bail, ou la location, permettant de réduire le besoin de financement.

En contrepartie, l’entreprise devra s’acquitter du versement d’un loyer échelonné sur plusieurs échéances. Ce type de financement limite ainsi considérablement la ressource de financement nécessaire tout en l’étalant sur une certaine période. D’ailleurs, il offre la possibilité de devenir propriétaire du bien, à la fin du contrat. Enfin, comme solutions de financement externe, il y a les différentes subventions et aides à la création. Il s’agit d’aide gouvernementale ou régionale, pour constituer un complément au démarrage de l’entreprise. On distingue par exemple, l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), le prêt d’honneur, le crédit d’impôt recherche (CIR), les concours de création d’entreprise, etc. Plus d’infos sur justalaetternet.