Zoom sur les 8 étapes d’une expertise d’assuré

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Suite à un éventuel sinistre, tel qu’un incendie, un dégât des eaux, une tempête, etc., le propriétaire d’une maison doit impérativement le déclarer auprès de son assureur, s’il a bien sûr souscrit une assurance couvrant ce genre de risque. Bien que la compagnie ait envoyé un expert d’assurance pour évaluer les dommages, il se peut toutefois que l’indemnisation qu’elle propose ne convienne pas à l’assuré. Dans ce cas, ce dernier peut demander à effectuer une expertise d’assuré. Cette deuxième expertise se fait en quelques étapes clés. Les voici.

La survenance du sinistre

Pour ceux qui l’ignorent encore, il est bel et bien possible de faire appel à un expert d’assuré dès la survenance d’un sinistre. Cela aide à accélérer le processus d’indemnisation. Dans ce cas, l’assuré sera bien accompagné dès le départ, ce qui lui permettra de mieux faire face à la catastrophe.

Les mesures conservatoires

En intervenant rapidement suite à la survenance d’un sinistre, l’expert en question va pouvoir mettre en place des mesures conservatoires. Il ne faut pas oublier que pour éviter l’intensification des dommages, il peut être capital de contacter des professionnels pour déblayer un arbre, bâcher une toiture, etc.

Le relevé des dommages

Cette étape est essentielle au cours d’une expertise d’assuré. Intervenant rapidement juste après la survenance d’un sinistre, elle consiste en effet à établir une première évaluation de l’ensemble des dommages. Cela aide grandement à appréhender la suite de la procédure et donc, du dossier.

L’état des pertes

Dans cette étape, l’expert d’assuré liste l’intégralité du mobilier perdu, endommagé et irrécupérable dans le bâtiment sinistré dans un document appelé « état des pertes ». Il liste en même temps les travaux de reconstruction et de rénovation à réaliser. À noter que l’assuré doit assister à la rédaction du document.

L’expertise contradictoire

Dans la phase contradictoire, l’expert d’assurance et celui d’assuré se rencontrent afin d’évaluer ensemble l’ampleur des dommages ainsi que leur montant. Souvent appelée contre-expertise, cette étape aide à défendre les intérêts de la victime face à l’expert envoyé par son assureur. Comme évoqué précédemment, elle n’accepte pas l’indemnisation proposée par ce dernier.

La négociation du montant de l’indemnisation

Ici, l’expert d’assuré et l’expert d’assurance procèdent à une négociation pour chiffrer le préjudice de la victime. Cette étape repose bien sûr sur l’étude des justificatifs du sinistré. Il en est de même pour les connaissances des experts et les devis fournis. Le but est surtout de trouver un accord entre les différentes parties.

L’arrêté des dommages

Il s’agit de l’ultime étape pour l’expert d’assurance et celui d’assuré. L’arrêté des dommages intervient en effet quand les deux professionnels trouvent un accord sur le montant de l’indemnisation à proposer à l’assuré. Ils annoncent de ce fait ce montant à ce dernier.

Le versement de l’indemnisation

Une fois que les phases d’expertise et de chiffrage sont achevées, et que le rapport est transmis auprès de l’assureur, l’indemnisation convenue par les deux experts doit être versée à l’assuré. Bien évidemment, elle va permettre de lancer les travaux de reconstruction et de rénovation.